mercredi 15 août 2007

Un mail de notre Président

Nous avons récupéré ce communiqué sur le site web de l'Elysée :

Il est urgent d'agir afin de redonner à la France la place qui lui revient dans le concert des nations. Seul le réalisme peut nous permettre d'atteindre ce but. Nous ne pouvons plus nous permettre d'hésiter. La France en adoptant l'anglais comme seule langue officielle redeviendra le phare qui éclaire toute l'humanité et tout l'univers.

Le Gouvernement de la République Française est donc instamment, et toutes affaires cessantes, invité à prendre toutes les mesures qui s'imposent afin que la France, une fois de plus, triomphe glorieusement dans cette bataille nécessaire à la survie de notre Nation et de notre peuple face aux défis actuels que nous impose la guerre économique et culturelle sans pitié menée dans le monde. Grâce à l'adoption courageuse de la langue anglaise nous obtiendrons la survie de la France certes, mais aussi celle de toute l'humanité en raison du rôle qui est le nôtre dans le monde.

N'hésitons pas, car l'effet de surprise et la mobilisation générale de tous les vrais citoyens de notre chère Nation, aura pour notre République et pour tous les français un éclat sans pareil sur la scène internationale.

Voici quelques mesures que le Gouvernement examinera et mettra immédiatement en oeuvre.
  • Puisque l'anglais est indispensable dans l'entreprise, il est impératif de modifier le Code du travail afin de faciliter le licenciement pour faute grave de toute personne maîtrisant insuffisamment l'anglais.
  • Puisque l'anglais est indispensable dans une démocratie digne de ce nom et un état moderne et respectable, seules les personnes ayant un niveau suffisant d'anglais, pourront obtenir le renouvellement de leur carte d'électeur en France et/ou de leur carte nationale d'identité française.
  • Puisque l'anglais permettra à la France de jouer pleinement son rôle sur la scène internationale, il sera proposé tout simplement de supprimer l'enseignement du français et en français dans toutes les écoles en France.
  • Pour améliorer nos relations diplomatiques avec les autres pays francophones, le parlement sera invité à voter un budget substantiel pour subventionner dans le monde entier le remplacement des cours et enseignements du français et en français par l'enseignement de l'anglais et en anglais.
  • Pour garantir la liberté d'expression en France, il est préférable d'interdire purement et simplement l'usage du français dans la presse, l'édition et pour toutes émissions radiodiffusées ou télévisées.
  • Un nouvelle brigade de gendarmerie sera formée pour pourchasser l'usage du français sur Internet.
  • Pour tous les contrats rédigés en France à compter du 1er janvier 2008, seul l'anglais aura une valeur juridique. En conséquence tous les contrats, tous les actes juridiques ou administratifs devront à compter de cette date être rédigés uniquement en anglais. L'usage de l'idiome français rendra ces actes nuls, sans effets ni valeur juridique. Les audiences devant les tribunaux et les plaidoiries devront se faire uniquement en anglais. Dans les établissements pénitentiaires seul l'anglais sera toléré. Toutes transgressions entraînera d'importantes prolongations de peines.
  • Le parlement français, pour donner l'exemple, utilisera exclusivement l'anglais, et ceci dès le 1er septembre 2007. A compter de la même date le Président de la République et le Gouvernement communiqueront uniquement en anglais. Le Journal Officiel de la République Française sera uniquement publié en anglais.
  • Les bibliothèques auront un délai de six mois pour remplacer tous les ouvrages en français par des ouvrages en anglais.
  • La vente de livres en langue française sera interdite.
  • Un concours sera organisé pour trouver de la meilleure façon d'employer les ouvrages en français comme combustibles afin d'économiser l'énergie.
  • Les patrons de bars, de restaurants et général de tous établissements titulaires d'une licence IV devront veiller à ce que seul l'anglais soit utilisé dans leurs locaux sous peine suppression immédiate de la licence IV dès la première infraction.
  • Une grande campagne de concertation sera lancée afin que toutes les françaises et tous les français puissent apporter leurs contributions et leurs idées à ce grand tournant dans l'histoire de France que nous allons vivre dans un bonheur sans pareil, car il s'agit d'une véritable Libération.
Oui, notre pays cessera enfin d'être enfermé dans sa langue compliquée que le reste du monde n'arrive pas à apprendre et qui n'est plus utilisée sur le plan international. Nous avons su avec le Général de Gaulle nous libérer du joug nazi. Le moment est venu de nous libérer du joug frenchi.
Oui, la Nouvelle Libération c'est l'abandon joyeux du français et l'adoption résolue et dynamique de l'unique, de la vraie et de la belle langue mondiale qu'est l'anglais.

Le Président de la République

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Monsieur le président n'est-ce pas un peu extremiste ? Ne pourrait-on pas, au moins, continuer l'apprentissage du français comme langue étrangère. Le français peut-être utile dans beaucoup de pays d'Afrique, Belgique, Suisse, Canada, Monaco, encore que dans ce dernier pays l'anglais progresse.

Anonyme a dit…

Monsieur le Président
C'est une bonne idée pour sortir de notre ringardise et accéder à la modernité.

Anonyme a dit…

Monsieur le président

Enfin une vraie réforme.

Anonyme a dit…

C'est juste un peu dommage de ne plus pouvoir utiliser le français dans les bars.

Anonyme a dit…

A Martin Jaime-Lericard : il faut savoir dire non à l'archaïsme et oui à la modernité!

Anonyme a dit…

je lis dans le journal que pour M. Védrine, qui vient de remettre à monsieur le président de la république Nicolas Sarkozy un rapport,la France doit abandonner sa "méfiance stérile" face à la mondialisation.
"Certes les Français ne sont pas les plus négatifs sur la mondialisation. 18 % d'entre eux seulement en ont une vision positive, contre 17 % des Américains et 15 % des Britanniques, selon une enquête du Financial Times. "
Mais la France doit aussi abandonner sa méfiance stérile face au remplacement du français par l'anglais.