jeudi 1 mai 2008

Les 7 grandes crises de ce siècle

Il y a peu, on lisait un intéressant article dans le Monde sur les six crises qui bousculent l'ordre économique mondial. Tout le monde est aujourd'hui conscient des crises financière, monétaire, économique, alimentaire, énergétique et écologique qui nous menacent. Mais on oublie la crise linguistique : des milliards de personne qui n'ont pas accès à l'anglais.

Le premier Ministre de sa majesté, Gordon Brown, s'en est récemment ému dans un appel aux consciences de ce monde digne de Al Gore dans son meilleur registre climatique.

Nous avons offert le football au monde, nous devons maintenant faire de même avec l'anglais. Tout doit être mis en ordre pour que plus un seul enfant ne puisse échapper à l'anglais sur notre planète qu'il faut sauver.
Nous sommes d'ores-et-déjà prêts à affronter la crise alimentaire au moyen des OGM. L'énergie ne devrait plus être un problème à l'orée des années 2130 grâce au projet ITER. La crise monétaire est un mirage : il suffit de continuer à soutenir le dollar. Par contre la crise langlistique est autrement plus inquiétante. Pensez aux milliards de gens les plus pauvres qui n'ont pas accès à la communication internationale. On aimerait que le British Council soit aussi proactif dans le domaine des langues que Monsanto ne l'est sur les cultures. Heureusement pour la planète, Gordon Brown veille au gain.

mercredi 2 avril 2008

L'anglais comme langue d'adoption

Désolé, le blog est un peu calme ces dernières semaines. Il faut dire que nous sommes tous très pris en ce moment dans l'équipe. Moi, par exemple, je me prépare à passer le FCE de Cambridge. A 123 euros l'épreuve, je n'ai pas intérêt à le rater.

Je vous fais part quand même d'une très bonne nouvelle. Le réseau d'action pour l'anglais s'étend puisque j'ai pu lire un article plein de bon sens sur le site AgoraVox. Son auteur est plein d'enthousiasme pour l'avenir :

J’ai beaucoup d’espoir de voir mes enfants apprendre l’anglais dès la maternelle, et faire de cette langue leur "deuxième langue maternelle".
Or, récemment, un rapport d'experts choisis selon la méthode des quotas a justement proposé que chaque européen se dote d'une «deuxième langue maternelle» en plus de l'anglais. Interrogée par EurActive, Catherine Suard, une spécialiste de la diversité monolinguistique a donné un exemple qui illustre bien ce concept :
Je vais vous donner un exemple personnel. Ma fille aînée voyageait beaucoup avec moi quand elle était petite et devait étudier dans des écoles internationales où la langue officielle était l’anglais. Aujourd'hui, l'anglais est pour elle comme une deuxième langue maternelle.

La langue d'adoption est une langue qui permet de mieux comprendre la culture des autres et c'est pour ça qu'il est important que chaque Européen possède au moins une deuxième langue maternelle.

Moi aussi j'ai choisi ma langue d'adoption ! Bon, je retourne à mes études.

samedi 2 février 2008

Compter plutôt sur l'anglais que sur le français


Le maire de Tokyo a eu le courage de le dire : "Le français étant une langue dans laquelle on ne peut pas compter, il est donc tout à fait normal qu'il ne soit pas qualifié pour être une langue internationale". Cette déclaration faite à l'occasion de l'inauguration d'une université en 2004, permet de clore le débat sur les prétentions du français a redevenir une langue internationale. Il n'y a pas de place pour plusieurs langues internationales et les enfants n'ont pas un cerveau de taille infinie. Apprendre à compter en anglais suffit amplement. Inutile d'en être capable d'en d'autres langues.

Quand donc nos dirigeants auront-ils le courage de réformer l'apprentissage du calcul ? Si les petits français calculaient en anglais, ils auraient de bien meilleur résultats. À nous de faire bouger les lignes !