lundi 24 septembre 2007

Partir étudier dans un lycée à l'étranger

Un article, paru dans le Monde du mercredi 19 septembre 2007, nous parle des séjours linguistiques que font de plus en plus de jeunes lycéens. L'article s'intitule "Partir étudier dans un lycée à l'étranger" mais, rassurez-vous, l'article mentionne exclusivement des séjours anglophones.

Ainsi Fanny a passé un an en Australie chez des parents d'accueil qu'elle a eu le bon goût d'appeler Mum et Dad. Là-bas, elle a pu se concentrer sur les matières importantes : religion, rugby, tennis, netball, volley, cuisine et... anglais! "Le niveau est moins bon qu'en France, mais on a de vrais liens de sympathie avec les profs", explique Fanny. Le Monde nous informe que "sur place, elle s'est fait des amis du monde entier avec lesquels elle parlait, bien sûr, en anglais."

Pourquoi ne pas financer ce genre d'expérience à nos jeunes un peu paumés dont les parents ne s'occupent pas ? D'ailleurs, le coût d'une année scolaire en anglophonie ne représente qu'un demi smic annuel.

Fanny prévoit de repartir en Australie dès l'année prochaine pour y faire ses études.

Nina, elle, a choisi la Nouvelle-Zélande. Nina a eu elle aussi du mal à retrouver ses marques en rentrant. "C'est difficile de renouer avec ses amis." Mais elle ne regrette rien car elle "maîtrise une nouvelle langue".

Pour Maxime, 18 ans, perdre une année scolaire n'avait pas d'importance au regard de ce qui l'attendait. "Je voulais comprendre la culture américaine au-delà des jugements sur la guerre en Irak." Le mieux aurait été de partir en Irak, mais tous les lycées ont été transformés en hopitaux ou en prisons.

Nouer des liens amicaux au lycée n'a pas été si facile. "Au départ, tous mes camarades me demandaient mon numéro de téléphone mais personne n'appelait jamais, dit-il." Revenu en France, Maxime a gardé le goût de la découverte. Son objectif : faire des études sur la côte pacifique du Canada (anglophone).

Nous ne vous citons pas tous les organismes privés spécialisés TLSL (Très Longs Séjours Linguistiques), vous les connaissez sûrement. Notons seulement AFS Vivre sans frontière qui a été créée au lendemain de la seconde guerre mondiale par des étudiants de grandes universités américaines.

lundi 17 septembre 2007

L'anglais a fait sa rentrée en CE1

Cette rentrée 2007 a été très festive comme vous pourrez le constater :

mercredi 12 septembre 2007

Lord Darcos pour le bilanglisme précoce

Tous les journaux en parlent : le Ministre de l'éducation nationale veut "faire de la France une nation bilingue." Il était temps ! Nos gouvernants se réveillent enfin !

Cette mission lui a été donné par le Président de la République qui avait déjà fait des propositions dans ce sens. "Le président de la République m'a donné comme mission de faire de la France une nation bilingue", explique Xavier Darcos."Cette ambition implique de grands moyens: je prends donc l'engagement de lancer sur mille sites et d'ici la rentrée 2008 (un) dispositif de visioconférence pour soutenir l'enseignement précoce de l'anglais." Le Ministre a également souligné croire "profondément en l'efficacité de ce projet, notamment pour l'apprentissage ludique de l'accent car il permet un échange direct entre les élèves et un natif". Les collaborateurs de Xavier Darcos ont détaillé qu'une enveloppe serait allouée au projet, pour un montant qui n'a pas encore été déterminé, lors du prochain budget. Espérons que les anglophones natifs seront payés à la hauteur de leur effort et de leur patience.

La reine Elisabeth II s'est empressée de faire bénéficier le Ministre d'une pairie à vie, ce qui lui permettra de porter dorénavant le titre de Lord Darcos. On peut dire que Xavier Darcos s'est racheté après avoir fréquenté d'un peu trop près les milieux rétrogrades pro-français. Sir Darcos a notamment été professeur de khâgne et ministre délégué à la francophonie de 2004 à 2005. Il a également commis une Histoire de la littérature rançaise.

Selon certaines sources, Nicolas Sarkozy interrogé sur le coût de ces nouvelles dépensesinvestissements, se serait légitimement insurgé : "Qu'est-ce qu'on va me reprocher ? De permettre à nos enfants de comprendre les américains ? De laisser tomber une langue qui a fait son temps ?" Assurément, cela ne sera pas notre cas.