Partir étudier dans un lycée à l'étranger
Un article, paru dans le Monde du mercredi 19 septembre 2007, nous parle des séjours linguistiques que font de plus en plus de jeunes lycéens. L'article s'intitule "Partir étudier dans un lycée à l'étranger" mais, rassurez-vous, l'article mentionne exclusivement des séjours anglophones.
Ainsi Fanny a passé un an en Australie chez des parents d'accueil qu'elle a eu le bon goût d'appeler Mum et Dad. Là-bas, elle a pu se concentrer sur les matières importantes : religion, rugby, tennis, netball, volley, cuisine et... anglais! "Le niveau est moins bon qu'en France, mais on a de vrais liens de sympathie avec les profs", explique Fanny. Le Monde nous informe que "sur place, elle s'est fait des amis du monde entier avec lesquels elle parlait, bien sûr, en anglais."
Pourquoi ne pas financer ce genre d'expérience à nos jeunes un peu paumés dont les parents ne s'occupent pas ? D'ailleurs, le coût d'une année scolaire en anglophonie ne représente qu'un demi smic annuel.
Fanny prévoit de repartir en Australie dès l'année prochaine pour y faire ses études.
Nina, elle, a choisi la Nouvelle-Zélande. Nina a eu elle aussi du mal à retrouver ses marques en rentrant. "C'est difficile de renouer avec ses amis." Mais elle ne regrette rien car elle "maîtrise une nouvelle langue".
Pour Maxime, 18 ans, perdre une année scolaire n'avait pas d'importance au regard de ce qui l'attendait. "Je voulais comprendre la culture américaine au-delà des jugements sur la guerre en Irak." Le mieux aurait été de partir en Irak, mais tous les lycées ont été transformés en hopitaux ou en prisons.
Nouer des liens amicaux au lycée n'a pas été si facile. "Au départ, tous mes camarades me demandaient mon numéro de téléphone mais personne n'appelait jamais, dit-il." Revenu en France, Maxime a gardé le goût de la découverte. Son objectif : faire des études sur la côte pacifique du Canada (anglophone).
Nous ne vous citons pas tous les organismes privés spécialisés TLSL (Très Longs Séjours Linguistiques), vous les connaissez sûrement. Notons seulement AFS Vivre sans frontière qui a été créée au lendemain de la seconde guerre mondiale par des étudiants de grandes universités américaines.